Champ Date
14.01.2023 - 00:00
Usine à saumons à Plouisy : Douriou Gouez toujours présent - Le Télégramme 13/01/2023
Résumé
Suite aux dépôts des demandes d’autorisation de la part de Smart Salmon, concernant son projet de ferme salmonicole à Plouisy, le collectif d’opposants Douriou Gouez a fait savoir qu’il allait continuer à « mettre la pression ».
Billet
Une grande bassine. Un mannequin qui pêche de faux poissons de cartons. Des pancartes. Le tout devant l’entrée des locaux de Guingamp-Paimpol Agglomération. Ce vendredi 13 janvier, les membres du collectif Douriou Gouez ont mené, selon leurs dires, « une action symbolique », quelques jours seulement après que Smart Salmon, la société norvégienne porteuse du projet de ferme salmonicole à Plouisy, n’ait déposé ses demandes de permis de construire et d’autorisation environnementale. Le tout pour continuer à « mettre la pression ».
« Un débat public » de nouveau demandé
Le collectif annonce ainsi avoir été contacté par Vincent Le Meaux, président de GPA, début janvier, pour une rencontre « au sujet du terrain de Kerizac, à Plouisy » [objet du compromis de vente signé à Smart Salmon, NDLR]. Ce que Douriou Gouez va refuser. « On veut bien, mais on veut que ce soit public », résume ce membre. Ce qui est d’ailleurs rappelé dans un courrier adressé à l’élu, en date de ce vendredi 13 janvier. « Nous demandons la tenue d’un débat public et contradictoire sur l’opportunité de ce projet pour notre région ».
Le courrier demande également au président de GPA « d’aborder méthodiquement » différents points lors du débat de l’Agglo, le 2 février, parmi lesquels, entre autres, « les chiffres de Smart Salmon concernant leur consommation d’eau et d’énergie », la question de la fourniture de ces dernières, « les conséquences réelles pour le Trieux » en cas d’« incident », « l’argument de la création d’emplois » ou encore « la gestion des effluents ». Douriou Gouez souhaitant que ces aspects soient abordés « de façon honnête et exhaustive, en évitant clichés et dogmatismes ».
« Pourquoi ce vote ? »
Du côté des membres du collectif, on se demande « pourquoi ce vote ? Alors que c’est acquis et que la machine est en marche. On a un vote alors qu’un compromis de vente a déjà été voté ». Ils réclament néanmoins « un vote contre », et suivront les débats. Et maintenant que l’autorisation environnementale est déposée, « on sait quoi faire : mettre la pression sur l’État. Qu’est-ce qu’on fait depuis un an ? Montrer qu’il y a suffisamment de personnes contre le projet ».
« Un débat public » de nouveau demandé
Le collectif annonce ainsi avoir été contacté par Vincent Le Meaux, président de GPA, début janvier, pour une rencontre « au sujet du terrain de Kerizac, à Plouisy » [objet du compromis de vente signé à Smart Salmon, NDLR]. Ce que Douriou Gouez va refuser. « On veut bien, mais on veut que ce soit public », résume ce membre. Ce qui est d’ailleurs rappelé dans un courrier adressé à l’élu, en date de ce vendredi 13 janvier. « Nous demandons la tenue d’un débat public et contradictoire sur l’opportunité de ce projet pour notre région ».
Le courrier demande également au président de GPA « d’aborder méthodiquement » différents points lors du débat de l’Agglo, le 2 février, parmi lesquels, entre autres, « les chiffres de Smart Salmon concernant leur consommation d’eau et d’énergie », la question de la fourniture de ces dernières, « les conséquences réelles pour le Trieux » en cas d’« incident », « l’argument de la création d’emplois » ou encore « la gestion des effluents ». Douriou Gouez souhaitant que ces aspects soient abordés « de façon honnête et exhaustive, en évitant clichés et dogmatismes ».
« Pourquoi ce vote ? »
Du côté des membres du collectif, on se demande « pourquoi ce vote ? Alors que c’est acquis et que la machine est en marche. On a un vote alors qu’un compromis de vente a déjà été voté ». Ils réclament néanmoins « un vote contre », et suivront les débats. Et maintenant que l’autorisation environnementale est déposée, « on sait quoi faire : mettre la pression sur l’État. Qu’est-ce qu’on fait depuis un an ? Montrer qu’il y a suffisamment de personnes contre le projet ».