Champ Date
18.08.2022
Plougonver. Dourioù Gouez alerte sur la menace de l’usine à saumons
Résumé
Jeudi 18 août 2022, le Dibar, à Plougonver (Côtes-d’Armor), organisait une soirée-concert dédiée à la récolte de fonds, contre le projet d’usine à saumons de Plouisy. Le collectif Dourioù Gouez y a rappellé sa ferme opposition.
Billet
Un contexte de sécheresse et de restriction d’eau
Se retrouver, discuter… mais outre le plaisir de la musique, l’événement a été aussi l’occasion de récolter des fonds et de redire la détermination des opposants au projet d’élevage de saumons industriels, porté par la société norvégienne Smart Salmon, rassemblés au sein du collectif Dourioù Gouez.
D’autant plus dans le contexte actuel de sécheresse, avec un changement climatique qui se voit désormais chez nous : le département est placé au niveau d’alerte sécheresse le plus élevé, avec de fortes restrictions sur les usages de l’eau, développent Janig Salomon et Jean Sarasin, du collectif. Cette situation pourrait se reproduire les étés suivants. Prélever au minimum 600 m³ d’eau par jour par l’intermédiaire du réseau d’eau potable, pour alimenter l’élevage intensif de 10 000 tonnes annuelles de saumons se révélera insupportable pour le milieu naturel.
Et quid de l’alimentation des foyers en eau potable ? On voit déjà des communes privées de leur ressource en eau potable, dans le Finistère, c’est inquiétant. N’attendons pas dans un proche avenir un éventuel communiqué qui indiquerait que la distribution de l’eau potable est suspendue une partie de la journée, pourpermettre d’alimenter en eau l’usine à saumons de Plouisy ! », alerte le collectif.
« Revenir sur la décision serait raisonnable »
Le collectif en appelle à la sagesse des élus pour dénoncer le compromis de vente du terrain de 10 ha à Smart Salmon. Il nous semble que certains élus prennent un peu de distance avec le projet en reconnaissant la menace qu’il fait peser sur la ressource. Il arrive à tout le monde de se tromper, revenir sur la décision serait raisonnable.
Et d’ajouter : A-t-on réellement besoin de manger du saumon de qualité médiocre, élevé de manière intensive, assorti d’une unité de méthanisation, avec une forte pression sur la ressource en eau, alors que nous avons la chance de voir vivre encore du saumon sauvage dans le Trieux ?
Consulter l'article - Ouest France - 21/08/2022
Se retrouver, discuter… mais outre le plaisir de la musique, l’événement a été aussi l’occasion de récolter des fonds et de redire la détermination des opposants au projet d’élevage de saumons industriels, porté par la société norvégienne Smart Salmon, rassemblés au sein du collectif Dourioù Gouez.
D’autant plus dans le contexte actuel de sécheresse, avec un changement climatique qui se voit désormais chez nous : le département est placé au niveau d’alerte sécheresse le plus élevé, avec de fortes restrictions sur les usages de l’eau, développent Janig Salomon et Jean Sarasin, du collectif. Cette situation pourrait se reproduire les étés suivants. Prélever au minimum 600 m³ d’eau par jour par l’intermédiaire du réseau d’eau potable, pour alimenter l’élevage intensif de 10 000 tonnes annuelles de saumons se révélera insupportable pour le milieu naturel.
Et quid de l’alimentation des foyers en eau potable ? On voit déjà des communes privées de leur ressource en eau potable, dans le Finistère, c’est inquiétant. N’attendons pas dans un proche avenir un éventuel communiqué qui indiquerait que la distribution de l’eau potable est suspendue une partie de la journée, pourpermettre d’alimenter en eau l’usine à saumons de Plouisy ! », alerte le collectif.
« Revenir sur la décision serait raisonnable »
Le collectif en appelle à la sagesse des élus pour dénoncer le compromis de vente du terrain de 10 ha à Smart Salmon. Il nous semble que certains élus prennent un peu de distance avec le projet en reconnaissant la menace qu’il fait peser sur la ressource. Il arrive à tout le monde de se tromper, revenir sur la décision serait raisonnable.
Et d’ajouter : A-t-on réellement besoin de manger du saumon de qualité médiocre, élevé de manière intensive, assorti d’une unité de méthanisation, avec une forte pression sur la ressource en eau, alors que nous avons la chance de voir vivre encore du saumon sauvage dans le Trieux ?
Consulter l'article - Ouest France - 21/08/2022