Champ Date 06.04.2022

Guingamp : le collectif Dourioù Gouez nie avoir agressé Vincent Le Meaux et s'explique

Résumé Le collectif Dourioù Gouez, contre le projet d'usine à saumon à Plouisy, revient sur l'échange tendu avec Vincent Le Meaux et nie avoir agressé le président de l'agglomération.
Billet Jeudi dernier, 31 mars, le collectif Dourioù Gouez a organisé une action à Guingamp (Côtes-d’Armor), contre le projet d’installation de l’entreprise norvégienne Smart Salmon à Plouisy.
Dans le cadre de cette manifestation, Vincent Le Meaux, le président de Guingamp Paimpol Agglomération (GPA), a estimé avoir été pris à partie par les opposants et a porté plainte auprès de la gendarmerie.
Dans un communiqué, qui nous a été transmis ce mercredi 6 avril, le collectif Dourioù Gouez revient sur cette action de la veille du 1er avril et rappelle, tout d’abord, qu’elle « consistait à rappeler que GPA nous avait fait une sacrée blague en accueillant un magnifique projet de saumons hors-sol à Plouisy ».

Les organisateurs du mouvement de contestation du projet d’usine à saumon ajoutent : « Il est apparu que Monsieur Le Meaux a perdu son sens de l’humour. En effet, pendant cet innocent collage de poissons revendicatifs, ce dernier est sorti furieux des locaux de GPA, suivi de ses collègues, sans se présenter ni signe distinctif se trouvant insulté par un tutoiement ». Ils citent : « un élu ne se tutoie pas ».
« Pour discréditer notre opposition »
« Face aux dégradations, tentatives d’intimidation et injures subies », Vincent Le Meaux a déposé une plainte à la gendarmerie suite à cet échange avec les représentants de Dourioù Gouez. Mais, dans ce même communiqué, ces derniers estiment que c’est « uniquement pour discréditer notre opposition et cela ne recouvre aucun fait observable. La vivacité d’un débat ne saurait être assimilée à une agression »
Les responsables de Dourioù Gouez concluent : « Quant à la démocratie, c’est dans l’acceptation de véritables débats publics (auxquels tous les élus sont invités) et dans la transparence de l’information qu’elle se manifeste. Donc, M. Le Meaux, bien que cela semble vous irriter, sachez que le collectif Dourioù Gouez compte bien continuer à faire entendre sa voix ».




Retrouvez l'article - L'Echo de l'armor et de l'argoat - 06/04/2022