Champ Date
13.06.2022
À Grâces, les opposants à l’usine à saumons font « de la résistance »
Résumé
Les opposants au projet d’usine à saumons géante se sont réunis à Grâces (Côtes-d’Armor), samedi 11 juin 2022. Le collectif d’opposants Dourioù Gouez y a organisé une « Journée de résistance », avec des conférences, suivies d’un fest-noz, qui ont attiré plusieurs centaines de personnes.
Billet
Après des réunions publiques et autres distributions de tracts, le collectif Dourioù Gouez, opposé au projet d’usine à saumons géante à Plouisy (Côtes-d’Armor) a organisé, samedi 11 juin 2022, une « Journée de résistance », à la ferme Ty Losket de Grâces. Au menu : des conférences pour continuer d’alerter et d’informer la population sur ce projet, présentent Jean et Yann, tous deux du collectif organisateur.
Une sensibilisation qui porte ses fruits : Il n’est pas rare de croiser des gens qui ont entendu parler du projet, indique Marc, également du collectif.
« Une folie furieuse »
« Présentation projet de saumons industriels de Plouisy », « Atelier paysan et sécurité sociale alimentaire », « Méthanisation » ont été autant de sujets abordés, de 11 h à 19 h, avant de laisser place à un fest-noz. Des centaines de personnes se sont déplacées tout au long de la journée.
Parmi elles, Marie-Aline, agricultrice en bio à la retraite, voisine du terrain où devrait s’implanter l’usine si le projet aboutit : Cette usine est contre les valeurs que j’ai défendues. Je ne comprends pas que la population ne réagisse pas plus aux risques qu’elle représente.
Le principal point de crispation des opposants, c’est l’eau. Surtout en cette période de sécheresse, souligne Lydie, de Pédernec. Il en faut environ 600 m³ pour cette usine d’élevage et de transformation de saumons de 50 000 m2. Dominique, de Kermoroc’h, passe régulièrement devant le site de Plouisy. C’est un endroit où il n’y a aucun point d’eau. C’est un projet insensé ! Nos nappes phréatiques sont fragiles, il y a déjà des problèmes d’approvisionnement en eau !
Vigilance
Le 1er juin 2021, les élus de Guingamp-Paimpol agglomération ont voté un compromis de vente d’un terrain de 10 ha, à Plouisy, à l’entreprise Smart Salmon France. Le géant norvégien du saumon prévoit d’y produire jusqu’à 20 000 t de poissons par an, en réseau fermé.
Le projet n’a pas avancé depuis mais l’entreprise annonce sur son site internet un début des travaux fin 2023. Quant au collectif Dourioù Gouez, il ne déclare pas de prochaine mobilisation, mais assure rester « toujours vigilant ».
Consulter l'article - Ouest France - 13/06/2022
Une sensibilisation qui porte ses fruits : Il n’est pas rare de croiser des gens qui ont entendu parler du projet, indique Marc, également du collectif.
« Une folie furieuse »
« Présentation projet de saumons industriels de Plouisy », « Atelier paysan et sécurité sociale alimentaire », « Méthanisation » ont été autant de sujets abordés, de 11 h à 19 h, avant de laisser place à un fest-noz. Des centaines de personnes se sont déplacées tout au long de la journée.
Parmi elles, Marie-Aline, agricultrice en bio à la retraite, voisine du terrain où devrait s’implanter l’usine si le projet aboutit : Cette usine est contre les valeurs que j’ai défendues. Je ne comprends pas que la population ne réagisse pas plus aux risques qu’elle représente.
Le principal point de crispation des opposants, c’est l’eau. Surtout en cette période de sécheresse, souligne Lydie, de Pédernec. Il en faut environ 600 m³ pour cette usine d’élevage et de transformation de saumons de 50 000 m2. Dominique, de Kermoroc’h, passe régulièrement devant le site de Plouisy. C’est un endroit où il n’y a aucun point d’eau. C’est un projet insensé ! Nos nappes phréatiques sont fragiles, il y a déjà des problèmes d’approvisionnement en eau !
Vigilance
Le 1er juin 2021, les élus de Guingamp-Paimpol agglomération ont voté un compromis de vente d’un terrain de 10 ha, à Plouisy, à l’entreprise Smart Salmon France. Le géant norvégien du saumon prévoit d’y produire jusqu’à 20 000 t de poissons par an, en réseau fermé.
Le projet n’a pas avancé depuis mais l’entreprise annonce sur son site internet un début des travaux fin 2023. Quant au collectif Dourioù Gouez, il ne déclare pas de prochaine mobilisation, mais assure rester « toujours vigilant ».
Consulter l'article - Ouest France - 13/06/2022